La création d’une entreprise ne se résume pas aux formalités juridiques : elle doit s’organiser en amont et respecter plusieurs étapes importantes pour mener à bien votre projet. De l’élaboration du business plan à l’immatriculation de votre société, passons en revue toutes les démarches nécessaires.

Création d’entreprise : votre projet

Créer une entrepriseVous avez un projet en tête et vous aimeriez vous lancer dans la création d’une entreprise ? Prenez le temps de faire une première étude de marché pour identifier la concurrence et pour vérifier le potentiel de votre business. Cette étape est souvent négligée par les entrepreneurs, elle joue pourtant un rôle indispensable. Vous devrez ensuite prévoir la rédaction du business plan. Ce document est un prévisionnel de votre chiffre d’affaires et se révèlera crucial pour vérifier d’une part la rentabilité du projet, et pour obtenir un financement bancaire d’autre part.
Maintenant que vous avez analysé en détail tous les paramètres importants pour votre future entreprise, vous devrez rechercher les financements (apport personnel, emprunts bancaires, subventions…) et vous pourrez ensuite passer aux formalités pour créer juridiquement votre entité.

Création d’entreprise : démarches juridiques

Une entrepriseUne entreprise peut être créée sous différentes formes sociales. Ce choix est très important car il aura énormément de conséquences par rapport au régime social et fiscal mais aussi pour votre situation personnelle. Prenez-donc bien le temps d’étudier les différentes possibilités afin de faire le meilleur choix.
Dans un premier temps, vous devrez donc choisir la forme juridique de votre société :

  • L’entreprise individuelle : elle se caractérise par l’absence de création d’une personne morale. Vous ne formez qu’une seule et même personne avec votre entreprise et vous êtes seul à bord du navire.
  • EURL : Il s’agit d’une forme sociétaire. Dans ce cas, il y a bien création d’une personne morale mais l’entreprise ne compte qu’un seul et unique associé.
  • SARL : Cette forme est très populaire par sa simplicité de création et de gestion. La Société à responsabilité limitée doit comporter au minimum deux associés (sinon, il s’agit d’une EURL). La responsabilité des associés est limitée à leur apport. </li<
  • SAS : La Société par actions simplifiée offre aux associés une grande souplesse d’organisation. Tout comme la SARL, leur responsabilité est limitée au montant de leur apport.
  • SASU : Elle ne comporte qu’un seul associé unique, qui est assimilé salarié et affilié au régime général de la sécurité sociale.

Une fois la forme juridique choisie, l’entreprise devra être immatriculée auprès du RCS (Registre du commerce des sociétés) et/ou du CFE (Centre de formalité des entreprises).